ARCHIPEL au FiCS 2025 : Un modèle d'action internationale pour le développement durable
- Foresteam - Actions pour l'environnement
- 28 févr.
- 9 min de lecture
Le Finance in Common Summit (FiCS) 2025, qui se tient au Cap, en Afrique du Sud, du 26 au 28 février, s'annonce comme un rendez-vous majeur pour tous les acteurs engagés dans le financement d'un avenir plus durable. Au cœur des débats, la question de la transformation de nos modèles économiques et financiers se pose avec une urgence particulière. Face à l'ampleur des défis climatiques, à l'aggravation des inégalités et à la dégradation des écosystèmes, il est devenu impératif de repenser nos approches et de privilégier des solutions innovantes, inclusives et transparentes.
C'est dans ce contexte que l'invitation à présenter ARCHIPEL lors de cette édition 2025 prend tout son sens. Le projet ARCHIPEL est une vision, incarnée en une initiative qui allie l'art, la finance, la science et l'engagement citoyen au service d'une cause commune : la protection de notre planète et le bien-être de ses habitants. C’est une fierté pour nos équipes de pouvoir partager cette expérience à forte valeur ajoutée avec la communauté internationale des acteurs du développement durable.
Dans cet article, nous vous invitons à découvrir comment ARCHIPEL se positionne comme un exemple inspirant d'action internationale, et comment l'expertise de Foresteam, en matière d'ingénierie environnementale, est au cœur de ce modèle.

ARCHIPEL, une synergie d'expertises pour un impact global

ARCHIPEL se distingue d'abord par son approche intégrée, combinant Art & Culture, Engagement, Diplomatie et Impact, pour créer une synergie unique en faveur d'un avenir durable. Le projet ARCHIPEL représente un modèle de collaboration internationale dont l'ambition est de réinventer notre rapport au monde et aux océans. Loin des approches traditionnelles, cette initiative propose une alternative percutante qui met l'émotion au cœur de la sensibilisation et l'innovation au service de l'action concrète. Outil de soft power (i.e. le "pouvoir doux" ou l'influence internationale à travers la culture), son modèle collaboratif réinvente notre relation aux exosystèmes, aux communautés et aux acteurs qui agissent.

Imaginez un archipel flottant, des îles suspendues entre ciel et mer, chacune représentant un écosystème fragile et précieux. C'est dans ce décor que l'expérience immersive d'ARCHIPEL vous embarque. Dans un monde de post-vérité, où la science et les institutions ont perdu leur légitimité dans un flux incessant de fake news propagées, tant par les médias traditionnels que les réseaux sociaux, ARCHIPEL joue le jeu du post-réalisme. En effet, l'univers d'ARCHIPEL ne trompe pas. D'emblée, ces îles flottantes vous emmènent dans un univers fictif, mais propice aux narrations.
ARCHIPEL est un univers magique et fantastique, au service de la narration d'un réseau d'organisations de la société civile. Chaque acteur y voit sa narration intégrée dans cet écrin et comment ses actions s'intègrent dans un récit commun et partagé.
ARCHIPEL apaise, car l'intelligence artificielle est utilisée pour rêver d'un monde en commun et pas pour tromper. ARCHIPEL engage, car l'amusement de la découverte des aventures d'ELYX, petit personnage créé par l'artiste YAK et ambassadeur digital des Nations unies depuis 2015, au contact des ONG donne confiance dans l'avenir.
ARCHIPEL est en quelque sorte ce "Disney de l'engagement" qui appelle à se rassembler lors des évènements internationaux.
Mais au-delà de l'émotion, ARCHIPEL se veut aussi un catalyseur d'action. C'est pourquoi il est construit autour d'un modèle de financement innovant qui associe des acteurs de différents secteurs et encourage des pratiques responsables. ARCHIPEL est un projet qui repose sur une approche multidisciplinaire, en faisant collaborer des artistes, des scientifiques, des ingénieurs environnementaux, des responsables de collectivité et des acteurs de la société civile. L’objectif est simple : créer un impact global en mettant en commun des compétences et des savoir-faire complémentaires.

ARCHIPEL n'est pas non plus une idée abstraite, mais un projet qui prend racine dans des réalités locales, avec un focus particulier sur la Méditerranée et la préservation de ses écosystèmes marins. Cette zone géographique, à la fois berceau de civilisations et creuset de biodiversité, est emblématique des défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés et mérite toute notre attention et notre engagement. Dans ce cadre précis, le projet est directement associé à des initiatives locales, en y intégrant les habitants et les problématiques inhérentes au territoire.
Enfin, ARCHIPEL est un projet qui se veut profondément inclusif, en plaçant la jeunesse au cœur de sa démarche. À travers un programme pédagogique spécifique, il vise à sensibiliser les nouvelles générations aux enjeux de la durabilité et à les encourager à devenir des acteurs du changement.
ARCHIPEL, ce sont tous ces éléments qui forment un tout, une synergie de partenaires impliqués et des actions concrètes pour la sauvegarde de notre planète.

Foresteam : l'ingénierie environnementale au cœur du modèle ARCHIPEL
Au cœur du modèle ARCHIPEL réside l'expertise en ingénierie environnementale de Foresteam.
Dans ce projet, nous sommes bien plus qu'un simple prestataire. Foresteam est un véritable partenaire, apportant une vision globale et des solutions concrètes pour garantir la durabilité et la transparence du projet.
Notre rôle est central dans la mise en œuvre du mécanisme de compensation carbone, qui est l’une des clés de voûte du modèle ARCHIPEL. En tant qu’acteur reconnu de la transition écologique, nous accompagnons depuis plus de 10 années les entreprises et les institutions dans l'évaluation de leurs impacts sur l'environnement et la mise en place de stratégies de développement durable. Notre expérience, couplée à une connaissance fine des mécanismes de la finance durable, fait de l'équipe Foresteam un partenaire stratégique pour le projet ARCHIPEL. En tant que coordinateur environnemental, Foresteam garantit que les crédits carbone générés par le projet répondent aux normes internationales les plus strictes, notamment la certification Gold Standard, gage de qualité et de transparence.

Notre équipe prend à sa charge l'ensemble du processus, de l'évaluation des projets éligibles à la sélection des bénéficiaires, en passant par la définition du thème et la validation des aspects techniques. Nous assurons également le lien entre les différents acteurs impliqués, notamment les ONG, les collectivités locales et les institutions financières, garantissant ainsi la cohérence et l’efficacité de la démarche.
L’expertise de Foresteam est une garantie que les fonds mobilisés par le biais de la compensation carbone seront alloués à des projets sur le terrain ayant un réel impact positif, tant sur le plan environnemental que social. La spécificité de notre approche est de ne pas nous limiter à des actions isolées, mais de privilégier des projets intégrés, qui contribuent à la fois à la protection des écosystèmes marins, à la lutte contre le changement climatique et au développement économique des populations locales. Avec une approche structurée et rigoureuse, nous donnons à ARCHIPEL une dimension concrète et mesurable, tout en étant en parfaite cohérence avec les objectifs de développement durable de l’ONU et l’accord de Paris sur le climat.
Notre engagement sans faille et notre volonté de construire un futur plus juste et respectueux de l'environnement permettent à ARCHIPEL de dépasser le cadre culturel pour devenir un modèle de financement pérenne et responsable.

ARCHIPEL : un exemple concret de mise en œuvre des ODD
Le projet ARCHIPEL se veut ambitieux : ne pas se limiter à un engagement symbolique en faveur de la durabilité, mais apporter une contribution active et mesurable à la réalisation des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies.
Les ODD, qui constituent une feuille de route pour un avenir plus juste et plus durable, sont au cœur de la démarche d'ARCHIPEL. Ils orientent chaque action et chaque décision prise dans le cadre du projet.
Ainsi, la contribution d'ARCHIPEL aux ODD est multiple et s'articule autour de plusieurs axes :
La protection de la vie aquatique (ODD 14) est l’un des piliers du projet. En choisissant de cibler en priorité la restauration des herbiers de posidonie, des écosystèmes marins essentiels pour la biodiversité et la capture du carbone bleu, ARCHIPEL apporte une réponse directe à l'urgence de protéger nos océans.
La lutte contre le changement climatique (ODD 13) est également une priorité, avec la mise en place d'un système de crédits carbone certifiés et l’engagement de tous les partenaires de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Le projet promeut également des pratiques de consommation et de production responsables (ODD 12), en encourageant l'économie circulaire et en privilégiant des matériaux durables.
Mais ARCHIPEL ne se limite pas aux aspects environnementaux, il aborde aussi les défis sociaux et économiques, en favorisant l'inclusion (ODD 10), l'éducation (ODD 4) et l'emploi (ODD 8) à travers des projets locaux.

C’est donc en mettant en avant des communautés locales que le projet se nourrit des réalités du terrain.
Enfin, et surtout, ARCHIPEL est une invitation à collaborer et à créer des partenariats (ODD 17), car c'est par l'union des forces, des compétences et des expertises, que nous pourrons relever les défis de notre temps.
Le projet ARCHIPEL est la démonstration concrète de l'adage "l'union fait la force" et de notre volonté de construire un monde plus juste, plus équitable et plus respectueux de l'environnement.
ARCHIPEL au FiCS 2025 : une opportunité de partager notre vision

L'invitation à présenter ARCHIPEL lors du FiCS 2025 représente une volonté de la part de l'AFD (l'Agence Française de Développement), secrétaire général de l'évènement, de montrer comment de nouveaux modèles de financement peuvent être repensés entre secteurs publics et privés. C'est aussi une opportunité unique de partager une vision novatrice et de promouvoir un modèle de financement qui intègre les enjeux climatiques, de biodiversité et de responsabilité sociale, devant l'ensemble des banques de développement rassemblées à Cape Town.
Le projet ARCHIPEL sera une démonstration concrète et mesurable de la manière dont la finance peut être utilisée pour servir l’intérêt général. Il s’agit de la possibilité d’orienter les investissements vers des projets ayant un impact réel, tout en tenant compte des exigences environnementales et sociales.
La reconnaissance d’ARCHIPEL comme un exemple d’action internationale, à travers cette invitation, est une source de motivation pour tous les acteurs engagés sur ce projet, et un encouragement à poursuivre le travail accompli. L’expérience nous montre qu’en faisant collaborer toutes les expertises, la transition écologique sera plus rapide et efficace.
Nous sommes convaincus que le modèle ARCHIPEL a le potentiel d'inspirer d'autres initiatives et de contribuer à l'émergence d'une économie plus verte et plus inclusive. Le FiCS 2025 sera une plateforme idéale pour partager ce modèle, initier des collaborations et amplifier l'impact positif de ces actions au niveau international.

Conclusion
Le voyage d'ARCHIPEL, de sa conception jusqu'à sa présentation au FiCS 2025, témoigne d'une conviction profonde : la transformation de notre monde passe par la synergie des talents, l'innovation audacieuse et un fort engagement en faveur des principes de développement durable. Ce projet doit être une source d'inspiration pour tous ceux qui souhaitent contribuer à un avenir plus juste et plus respectueux de la planète.
ARCHIPEL est un modèle qui transcende les frontières sectorielles et culturelles. Il appelle les acteurs de la finance, du monde de l'art, de la recherche et des territoires à se rassembler autour d'un objectif commun : construire un monde dans lequel l'activité humaine s'inscrit en harmonie avec son environnement.
Nous sommes convaincus que la voie vers un monde durable, équitable et solidaire nécessite la contribution de chacun. C'est pourquoi, au-delà de la présentation d'ARCHIPEL, nous souhaitons lancer un appel à l'action à toutes les parties prenantes : acteurs de la finance, décideurs politiques, entrepreneurs, scientifiques, artistes et citoyens du monde. Ensemble, nous pouvons construire des ponts entre les mondes, entre les générations et entre les disciplines, et faire de la finance un moteur du changement positif. Il est temps de dépasser les solutions individualistes, les approches cloisonnées et de privilégier la coopération, l'intelligence collective et la solidarité. La route est encore longue mais les perspectives de succès sont fortes si nous y mettons tous les moyens.

ARCHIPEL est un exemple parmi tant d'autres, un modèle reproductible à plus ou moins grande échelle, qui démontre que nous ne sommes pas impuissants face à l'urgence écologique et que la solution existe si nous le souhaitons. C'est en travaillant ensemble que nous pouvons faire des rêves les plus audacieux, des réalités à part entière.
Nous vous invitons à suivre de près l'évolution d'ARCHIPEL et à vous engager, vous aussi, en faveur d'un avenir durable. N'oublions jamais que l'avenir de notre planète est entre nos mains, et qu'il est grand temps d'agir avec détermination, innovation et compassion.
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Article rédigé en collaboration avec la Fondation ELYX, sous l'égide de la Fondation Bullukian. ELYX est Ambassadeur digital des Nations Unies et porteur du projet d'Archipel.

Adeline Pilon, co-fondatrice de la Fondation ELYX, pour promouvoir les valeurs des Nations Unies à travers l'art et l'éducation, où elle dirige des projets innovants à la croisée de la culture, de l'innovation et des ODD.
“In every territory Archipel embraces, the exhibition reveals the remarkable stories that shape each ecosystem
and communities. Impact credits serve to amplify local initiatives, nurturing sustainable growth and creativity."

Yacine Aït Kaci, dit YAK, co-fondateur de la fondation ELYX et créateur de ELYX, petit personnage au sourire joyeux qui s'emploie à faire connaitre les ODD partout dans le monde.
“In our Post-Truth era, the only way to trust what we see, is when it doesn’t pretend to be real.”
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